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Moore : 1898-1986
de Gérard-Georges Lemaire
Cercle d'art, 1996, 63 p. (Découvrons l'art du 20e siècle ; 25)
« Toute ma carrière de sculpteur est une tentative visant à concevoir et à comprendre de mieux en mieux en quoi consistent la forme et le contour, à réagir à la forme dans la vie, à la figure humaine et à la sculpture du passé. Tout cela on ne peut l'apprendre en un jour parce que la sculpture est une perpétuelle découverte. Je pense continuellement à la sculpture […] Et même, je rêve de sculpture. » Moore considère que les querelles entre les différentes tendances de l'art (abstraction, surréalisme, etc.) sont stériles, et refuse d'être l'otage de toute idéologie. Il dit lui-même que tout art de qualité se nourrit à plusieurs sources et décide donc de faire cavalier seul. La richesse de sa collection personnelle – de Goya à Redon, de Courbet à Cézanne sans oublier l'art dit alors « primitif », suffit à témoigner de son ouverture d'esprit. S'il n'a jamais voulu se reconnaître de maître, il en fut un pour la génération suivante à commencer par Anthony Caro resté longtemps son assistant. (Résumé de l'éditeur)
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