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Le théorème de Kropst
de Emmanuel Arnaud
Métailié, 2012, 134 p.
Laurent Kropst, un élève moyen, est en maths sup au lycée Louis-le-Grand. Interne, il doute qu’il existe un autre monde que celui des colles et des blagues vaseuses de ses petits camarades. Pire, la seule chose qui lui importe est d'être dans les dix-huit premiers de la classe au classement général de maths et de physique. Bref, la vie banale des classes préparatoires. Mais voici qu'il se prend une mauvaise note en mathématiques. Pour lui, c’est la fin du monde, le discrédit, la relégation dans un obscur lycée de banlieue à la fin de l’année. Une démonstration époustouflante et inédite lui permet de donner le change. Dans la foulée, il rencontre les filles du lycée, des élèves d’hypokhâgne, souriantes, épanouies, brillantes, qui lui font découvrir l’autre moitié du monde. Lui qui ne faisait que des maths se met à lire Proust, Baudelaire et Platon. A la cantine, il déjeune avec les littéraires les plus fantasques. Il réalise que l’ascenseur social emprunte bien d’autres voies, plus malhonnêtes peut-être, mais aussi plus rapides. Quand on n’est pas issu du sérail, il faut parfois être prêt à tout. Les relations d'une camarade littéraire deviennent, pour lui, un autre moyen d'aboutir à ses fins...
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