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Confession d'un porte-drapeau déchu
de Andreï Makine
Gallimard, 1996, 159 p. ; 18 cm. (Folio ; 2883)
Emigré à Paris, Kim s'adresse à son ami d'enfance, Arkadi. Avant d'être séparés à quatorze ans, les deux garçons ont grandi ensemble dans un hameau communautaire près de Leningrad. Kim et Arkadi y vivent des années heureuses. Pionniers dans un mouvement de jeunesse, ils marchent fièrement vers l'horizon radieux promis par les films de propagande et les chants célébrant les héros de la guerre et la figure mythique du Travailleur. Mais certains silences des parents sont lourds de sous-entendus. Peu à peu émerge en eux le sentiment qu'on les dupe.
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