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Les chimères : La Bohême galante. Petits châteaux de Bohême
de Gérard de Nerval
Gallimard, 2005, 399 p. (Poésie ; 409)
C'est le chant des sirènes qu'on entend dans les Chimères, un chant dont le chant est si puissant qu'il peut être mortel. Il n'empêche que Les Chimères sont les escales, les stations d'un voyage intérieur qui recoupe en partie ses voyages réels. On sait par cœur, sans l'avoir voulu des poèmes entiers des Chimères, et certains vers remontent d'eux-mêmes à la mémoire. L'auteur dans son esprit est de nous faire parvenir a une méditation à voix haute, une interrogation musicale et prolongée, pour laquelle il n'y a pas de clé, pas de chiffre, pas d'explication unique.
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