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La justice à l'écran
de Françoise Puaux
Corlet-Télérama, 2002, 262 p. (CinémAction ; 105)
Coupable ou non coupable ? C'est d'un manière diffuse et dans ses ténèbres originelles que le cinéma répondra à la question du président du tribunal, comme dans la profondeur de la conscience des jurés à la recherche de la vérité. Alors que le public français des années 50 et 60 ne voyait dans sa cinématographie judiciaires que de trop sérieuses reconstitutions historiques de quelques grandes affaires criminelles non encore résolues ou de trop pesants films à thèse, il en allait tout autrement du côté du public américain. En effet les Américains sont friands de ces films de prétoire. Jamais le production hollywoodienne n'a fourni autant de représentants d'hommes de loi, d'avocats, de juges, de policiers, de shérifs, avec plus de régularité et de fréquence jusqu'à aujourd'hui.
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