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Utopie et cinéma
de Yona Dureau
Corlet-Télérama, 2005, 285 p. (CinémAction ; 115)
Comment le cinéma - 1ère des utopies qui dans un lieu rituel de salle de projection nous emmène dans un lieu imaginaire - tend et parvient parfois à exprimer l'inexprimable, l'inaccessible, l'onirique, voire le non-lieu (sens étymologique d'utopie), c'est ce à quoi s'applique cet ouvrage qui saisit les genres - road-movie, dessin animé, comédies anglaises, science-fiction, western, films de guerre, cinéma politique, documentaire ou auto-documentaire à la Michael Moore - à contre-pied de la cinéphilie habituelle. Si l'utopie comme lieu ou gouvernement idéal traverse l'histoire cinématographique de Griffith à Abel Gance, de Chris Marker à Richard Dindo, elle en transforme aussi à sa façon l'écriture et la pratique.
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